ALICE AU PAYS DES BULLSHITS!


Aurait-on put imaginer cocktail plus alléchant ? Le matériau original de ce timide rêveur qu’était Lewis Carroll, la patte gothico-poétique de Burton et le bagout excentrique de ce cher Johnny Depp réunis … pour un gros gâchis comme seul Disney réussi à nous en pondre ces dernières années (les mêmes infâmes salopards qui nous pondaient le fameux « un chat, un chien et un rongeur c’est la recette du bonheur… » !) . Durant l’heure quarante cinq de la projection j’ai essayé de trouver des circonstances atténuantes, des points positifs, de la fantaisie, de l’originalité… rien de tout cela, à part des ébauches de bonnes idées mortes nées, surement castrées par Disney…ou peut être par le féminisme rampant derrière l’actrice principale aussi insupportable qu’une bonne nouvelle apprise de la bouche de la personne qu’on aimerait voir pendue à un croc de boucher. Je cherchais du rêve je me suis retrouvé face à un patchwork des pires clichés d’un cinéma bien pensant et un ramassis de banalités insipides.

Une merde avec de la chantilly par-dessus présente tout de suite mieux mais faut faire gaffe à l’arrière goût que ça laisse…

Ce soir je vais me coucher en admettant une chose irréalisable : avoir été déçu par un Tim Burton…
Nekofurioso.
06/20

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